Des bruits de toles se font entendre au loin... On murmure qu'il s'agirait d'une Ville entièrement remplie de Gardiens...

lundi 11 janvier 2010

Jour III : Partie II

Shurgaal revérifia une dernière fois sa liste… Il ya avait passé une bonne heure, mais à force de recoupements, il avait enfin obtenu ce qu’il cherchait : une liste de trois noms, gravés sur un morceau de carton. Parmi eux se trouvaient celui de Satyre, un vieillard affable, au comportement plus qu’étrange, Benjymen, un ouvrier qui avait eu le malheur de sortir le premier jour et Phenix25, qui, tout en ne pouvant pas être exclu de la liste, n’avait pas tant d’arguments contre lui…
Il se leva, résolu à porter sa liste à la communauté.



Shurgaal, assis dans un coin, assistait à la discussion… Plus les minutes passaient plus les charges contre Satyre s’accumulaient. Le vieux avait été vu quittant la ville avec un chat, que personne n’avait jamais revu, et ses allers retours entre l’Outre Monde et la ville se succédaient à une cadence alarmante… Des remarques avaient également été faites à propos de son rationnement : inexistant. A cette idée, Shurgaal senti une poussée de colère monter en lui… Sa propre gorge le brulait depuis le matin… Tentant de l’ignorer, il reprit le fil de la conversation. Un autre expéditeur témoignait : il l’aurait vu abandonner des précieuses vis pour s’emparer d’un carton… Un murmure incrédule se répandit dans l’assistance. Certains gardiens ne cachaient pas leur colère.
Alors que Shurgaal sentait la situation dégénérer, l’ensemble de la réunion se mis d’accord sur l’attente d’explications de la part du concerné…

Observant le regard clairement dégouté de certains gardiens, Shurgaal pris conscience que la bonne ambiance des jours derniers avait été sérieusement amochée… Se maudissant, il prit le chemin de sa paillasse, un goût amer dans la bouche : Il n’aurait jamais du donner cette liste…

Dans un soupir, Shurgaal se rendit à l’atelier. Même si le purificateur avait été achevé dans la journée, le potager nécessitait à présent toute leur attention. Il saisit une planche et, dans un grognement, la fit basculer sur l’établi… Dommage que la scie soit toujours introuvable.


Bonne nuit...



Shurgaal