Des bruits de toles se font entendre au loin... On murmure qu'il s'agirait d'une Ville entièrement remplie de Gardiens...

lundi 1 mars 2010

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8

7

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dimanche 7 février 2010

...

This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end
Of our elaborate plans, the end
Of everything that stands, the end
No safety or surprise, the end
I'll never look into your eyes...again
Can you picture what will be
So limitless and free
Desperately in need...of some...stranger's hand
In a...desperate land
Lost in a Roman...wilderness of pain
And all the children are insane
All the children are insane
Waiting for the summer rain, yeah
There's danger on the edge of town
Ride the King's highway, baby
Weird scenes inside the gold mine
Ride the highway west, baby
Ride the snake, ride the snake
To the lake, the ancient lake, baby
The snake is long, seven miles
Ride the snake...he's old, and his skin is cold
The west is the best
The west is the best
Get here, and we'll do the rest
The blue bus is callin' us
The blue bus is callin' us
Driver, where you taken' us
The killer awoke before dawn, he put his boots on
He took a face from the ancient gallery
And he walked on down the hall
He went into the room where his sister lived, and...then he
Paid a visit to his brother, and then he
He walked on down the hall, and
And he came to a door...and he looked inside
Father, yes son, I want to kill you
Mother...I want to...WAAAAAA
C'mon baby,--------- No "take a chance with us"
C'mon baby, take a chance with us
C'mon baby, take a chance with us
And meet me at the back of the blue bus
Doin' a blue rock
On a blue bus
Doin' a blue rock
C'mon, yeah
Kill, kill, kill, kill, kill, kill
This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end
It hurts to set you free
But you'll never follow me
The end of laughter and soft lies
The end of nights we tried to die
This is the end

Gardiens , gardiennes , je tenais à faire ce sujet , pour vous communiquer mes derniers mots . Nous avons vécu ensemble 27 Jours . 27 ! 27 jours d'émotions , de débat , de surprises , 27 jours d'entente surtout !

Malgré nos différences de toutes sortes,nos points de vue divergent , nous avons fait primer jusqu'au bout , jusqu'à la répartition de défs , la cordialité et la paix ! Et malgré quelques inactifs , et une triste bande de mormons lâcheurs , malgré le décès par inattention de quelques excellents gardiens ( Big up a toi vermus et Xterminator ! il ne sera pas dit que les gardiens oublient ceux qui sont tombés pour eux ) nous avons tenu et maintenu une bonne ambiance !

C'est en soit un magnifique exploit . Un des plus beaux que j'ai vu sur hordes . Des joueurs , qui ne se connaissent pas , réuni pour un but commun , pour la gloire de leur classe ! Et qui tiennent bon , ensemble , face a l'adversité , envers et contre tout et tous ceux qui nous annonçait morts !

Mais maintenant , la horde gronde . Elle est à nos portes , frappant sans relâche et sans répit ,et nos frères tombés au combat grossissent ses rangs . Ce soir , nous le savons tous , il est probable que ce soit notre dernière nuit tous ensemble . Ce soir des zombies , pour la première fois en 27 jours , entreront dans nos murs !

Merci donc , à tous ceux grâce a qui aucun n'est entré avant ! merci aux ouvriers infatigables , aux bourreaux de l'atelier ! aux gestionnaires et à leurs prévisions toujours exacte ! Merci piluit pour les calculs ! Merci splata et sa poutre ! merci iceberg qui nous a fourni en flotte en fondant un peu ! merci reine , olympe , val , et les autres gardiennes d'avoir apporté un peu de fraîcheur féminine dans nos coeurs ( et dans nos corps ) ! merci à tous ceux qui ont pousser des coups de gueule , on se serait fait chier sans ça ! Merci a woote l'oracle associal qui refuse de répondre aux questions , big up /b/rother ! merci aux expéditionnaire , surtout les équipes de 0h30 , sans qui on aurait jamais PRAFFER cette map !
Merci Shurgaal , merci acide ,merci fouc , merci never , merci somberlord , merci tout ceux que j'oublie pour cette ville splendide ! Merci aussi à ceux qui sont tomber pour la ville , Vermus et xterminator , on vous rejoint bientôt .

Ce soir nous dînerons en enfer ! Mais pas tous , fort heureusement ! Des gardiens survivront , a ce soir et a demain soir ! Des héros ! des Survivants ! qui mourront eux aussi , comme nous allons mourir ce soir , face aux hordes , formant un mur de bouclier ! debout face a l'inéluctable ! Et qui sait , peut être battrons nous ces concurrents honorables qu'ont été les fouineurs en survivant deux jours de plus ! Eux aussi ce sont bien battu , pour la gloire ! Mais nous seuls méritons la victoire ! Et on va l'avoir !

Une pensée aussi aux éclaireurs , tous dévorés ,traîtres et intègres , morts ensemble, capuches que les dissensions internes et un incroyable manque de chance auront menés au tombeau trop tôt à mon goût.

Je tenais donc , mes frères et mes sœurs, car désormais je pense pouvoir vous appeler ainsi pour les quelques heures qui nous restent à vivre A vous adresser ces quelques mots , avant que la mort n'emporte quelques uns d'entre nous . Je tenais à vous remercier , tous , pour cette magnifique ville , une des meilleures auquel j'ai eu le plaisir de participer . Merci , a vous tous pour cette expérience mémorable .

Et maintenant , plaçons nous face aux portes , nos armes à la main ! car on va peut être mourir , mais il ne sera pas dit que ce sera seul et sans rien faire ! Osez approchez , zombies , de l'arène du bouclier sanglant ! ce soir le sang va couler à torrent , le notre et le votre , mêlé ! Venez nous dévorer , on est prêt ! Ce soir on dinera en enfer , mais pas seuls !

VOUS VIENDREZ AVEC NOUS !

GARDIENS ! POUR LA GLOIRE !

QUE L'ARÈNE DU BOUCLIER SANGLANT MÉRITE ENFIN SON NOM !

QUE LES PREMIERS EN ENFER ATTENDENT LES AUTRES, ON NE SERA PAS LONG !



Shurgaal

...

This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end
Of our elaborate plans, the end
Of everything that stands, the end
No safety or surprise, the end
I'll never look into your eyes...again
Can you picture what will be
So limitless and free
Desperately in need...of some...stranger's hand
In a...desperate land
Lost in a Roman...wilderness of pain
And all the children are insane
All the children are insane
Waiting for the summer rain, yeah
There's danger on the edge of town
Ride the King's highway, baby
Weird scenes inside the gold mine
Ride the highway west, baby
Ride the snake, ride the snake
To the lake, the ancient lake, baby
The snake is long, seven miles
Ride the snake...he's old, and his skin is cold
The west is the best
The west is the best
Get here, and we'll do the rest
The blue bus is callin' us
The blue bus is callin' us
Driver, where you taken' us
The killer awoke before dawn, he put his boots on
He took a face from the ancient gallery
And he walked on down the hall
He went into the room where his sister lived, and...then he
Paid a visit to his brother, and then he
He walked on down the hall, and
And he came to a door...and he looked inside
Father, yes son, I want to kill you
Mother...I want to...WAAAAAA
C'mon baby,--------- No "take a chance with us"
C'mon baby, take a chance with us
C'mon baby, take a chance with us
And meet me at the back of the blue bus
Doin' a blue rock
On a blue bus
Doin' a blue rock
C'mon, yeah
Kill, kill, kill, kill, kill, kill
This is the end
Beautiful friend
This is the end
My only friend, the end
It hurts to set you free
But you'll never follow me
The end of laughter and soft lies
The end of nights we tried to die
This is the end

Gardiens , gardiennes , je tenais à faire ce sujet , pour vous communiquer mes derniers mots . Nous avons vécu ensemble 27 Jours . 27 ! 27 jours d'émotions , de débat , de surprises , 27 jours d'entente surtout !

Malgré nos différences de toutes sortes,nos points de vue divergent , nous avons fait primer jusqu'au bout , jusqu'à la répartition de défs , la cordialité et la paix ! Et malgré quelques inactifs , et une triste bande de mormons lâcheurs , malgré le décès par inattention de quelques excellents gardiens ( Big up a toi vermus et Xterminator ! il ne sera pas dit que les gardiens oublient ceux qui sont tombés pour eux ) nous avons tenu et maintenu une bonne ambiance !

C'est en soit un magnifique exploit . Un des plus beaux que j'ai vu sur hordes . Des joueurs , qui ne se connaissent pas , réuni pour un but commun , pour la gloire de leur classe ! Et qui tiennent bon , ensemble , face a l'adversité , envers et contre tout et tous ceux qui nous annonçait morts !

Mais maintenant , la horde gronde . Elle est à nos portes , frappant sans relâche et sans répit ,et nos frères tombés au combat grossissent ses rangs . Ce soir , nous le savons tous , il est probable que ce soit notre dernière nuit tous ensemble . Ce soir des zombies , pour la première fois en 27 jours , entreront dans nos murs !

Merci donc , à tous ceux grâce a qui aucun n'est entré avant ! merci aux ouvriers infatigables , aux bourreaux de l'atelier ! aux gestionnaires et à leurs prévisions toujours exacte ! Merci piluit pour les calculs ! Merci splata et sa poutre ! merci iceberg qui nous a fourni en flotte en fondant un peu ! merci reine , olympe , val , et les autres gardiennes d'avoir apporté un peu de fraîcheur féminine dans nos coeurs ( et dans nos corps ) ! merci à tous ceux qui ont pousser des coups de gueule , on se serait fait chier sans ça ! Merci a woote l'oracle associal qui refuse de répondre aux questions , big up /b/rother ! merci aux expéditionnaire , surtout les équipes de 0h30 , sans qui on aurait jamais PRAFFER cette map !
Merci Shurgaal , merci acide ,merci fouc , merci never , merci somberlord , merci tout ceux que j'oublie pour cette ville splendide ! Merci aussi à ceux qui sont tomber pour la ville , Vermus et xterminator , on vous rejoint bientôt .

Ce soir nous dînerons en enfer ! Mais pas tous , fort heureusement ! Des gardiens survivront , a ce soir et a demain soir ! Des héros ! des Survivants ! qui mourront eux aussi , comme nous allons mourir ce soir , face aux hordes , formant un mur de bouclier ! debout face a l'inéluctable ! Et qui sait , peut être battrons nous ces concurrents honorables qu'ont été les fouineurs en survivant deux jours de plus ! Eux aussi ce sont bien battu , pour la gloire ! Mais nous seuls méritons la victoire ! Et on va l'avoir !

Une pensée aussi aux éclaireurs , tous dévorés ,traîtres et intègres , morts ensemble, capuches que les dissensions internes et un incroyable manque de chance auront menés au tombeau trop tôt à mon goût.

Je tenais donc , mes frères et mes sœurs, car désormais je pense pouvoir vous appeler ainsi pour les quelques heures qui nous restent à vivre A vous adresser ces quelques mots , avant que la mort n'emporte quelques uns d'entre nous . Je tenais à vous remercier , tous , pour cette magnifique ville , une des meilleures auquel j'ai eu le plaisir de participer . Merci , a vous tous pour cette expérience mémorable .

Et maintenant , plaçons nous face aux portes , nos armes à la main ! car on va peut être mourir , mais il ne sera pas dit que ce sera seul et sans rien faire ! Osez approchez , zombies , de l'arène du bouclier sanglant ! ce soir le sang va couler à torrent , le notre et le votre , mêlé ! Venez nous dévorer , on est prêt ! Ce soir on dinera en enfer , mais pas seuls !

VOUS VIENDREZ AVEC NOUS !

GARDIENS ! POUR LA GLOIRE !

QUE L'ARÈNE DU BOUCLIER SANGLANT MÉRITE ENFIN SON NOM !

QUE LES PREMIERS EN ENFER ATTENDENT LES AUTRES, ON NE SERA PAS LONG !



benjymen

jeudi 4 février 2010

Jour XXVIII

Shurgaal frémissait encore lorsque le soleil darda ses rayons à travers sa clôture. Il avait tenu. Abandonnant son bouclier dans sa masure, il sortit lentement dans l’artère principale de la ville.

Les torches les avaient sauvés. Encore fumantes, elles étaient disposés ça et là. Toutes leurs allumettes y étaient passées, mais pas pour rien. Aucune habitation n’était abattue. Aucun mort. Shurgaal n’y comprenait plus rien.

Un stand fait de bric et de broc proposait les derniers objets décoratifs, oubliés par la tombola. Se saisissant d’une vieille lampe et d’un rocking chair, il les déposa chez lui avant de revenir sur la place centrale.

Encore hébété, il puisa sa ration au puits et se saisit d’une cuisse de poulet conservée dans son sac depuis plusieurs jours. Il s’empara également d’un PMV qu’il utilisa discrètement dans sa maison. Jetant un coup d’œil aux tracés d’expéditions, il franchit les portes en direction du Nord. Quelques appels radio lui apprirent que mis à part quelques périmètres non loin de la ville, l’ensemble de la zone avait été vidée de ses ressources. Avisant TommyRead, à quelques kilomètres de sa position, il commença sa marche laborieuse.

Les dunes étaient vierges de tout putride, et c’est presque détendu que Shurgaal arriva sur les lieux. TommyRead fouillait consciencieusement. Une dizaine de corps putréfiés gisaient, éparpillés autour de lui, mortellement touchés par les pistolets à eau dont il s’était sagement muni. Mieux valait ne pas sortir désarmé pendant la nuit.
Lui faisant un petit signe, Shurgaal s’éloigna de quelques mètres et commença sa journée de fouilles.



Les expéditeurs ne tarderaient pas à rentrer. Shurgaal déposa le jerrycan en banque, seul butin valable. Alors qu’il allait se saisir d’une liasse de billet laissée à l’abandon sur le stand décoratif, il se fit soudainement plaquer à terre par Piluit.

« Putain non ! On ne touche pas aux objets décoratifs ! Souffla-t-il, les yeux fous. Ils seront distribués équitablement ! » Acheva-t-il avant de le relâcher. Encore surpris par cette tirade inattendue, Shurgaal s’empressa de rapporter en banque les deux frigos, le rocking chair, la vieille lampe et le petit PMV qu’il avait subtilisé lors de l’orgie d’Olympia et de Lorgredescavernes.

La journée n’était pas encore terminée. Les dispositifs temporaires qui leur avaient sauvé la mise la nuit dernière devaient être reconstruits. Les champs de mines à eaux étaient opérationnels, il s’attaqua donc aux appâts…

Ils avaient de bonne chance de passer cette nuit, et il était hors de question d’un chantier non terminé vienne les ruiner…




Shurgaal

Jour XXVI

Olympia souriait. Rayonnante dans sa robe de mariée, elle était entourée par les bras puissants de Logredestavernes. Le souffle du vent faisait onduler leurs cheveux. L’échéance était proche. Dans moins d’une heure, la gardienne et son compagnon seraient unis pour le temps qu’il leur restait à vivre. L’événement, prévu depuis quelques jours déjà, avait été organisé brusquement en fin de journée. L’attente était apparemment devenue insupportable, tout comme l’idée de devoir se dire adieu la nuit suivante…Ou celle d’après… Quelle différence ? Shurgaal détourna le regard de la place centrale où le couple se tenait, entouré de quelques gardiens, et fixa ses pieds.

C’était dans une joie teintée de tristesse qu’ils avaient organisée la cérémonie. A vingt heures, Woote, l’Oracle, prononcerai son discours et les deux êtres se verraient unis.
Pour l’heure, la plupart des gardiens étaient encore aux portes. En effet, dans les décombres de la Villa de Duke, les expéditeurs avaient découvert dans les premiers jours un vieil appareil photo. Encombrant, celui-ci permettait toutefois d’obtenir de magnifiques photos en noir et blanc. L’idée d’une photo de famille s’était tout naturellement imposée, d’où le rendez vous que la communauté avait fixé à 19H30. Shurgaal pouffa de rire… Cela faisait des semaines qu’ils en parlaient de cette photo. Des jours et des jours qu’ils pensaient avoir le temps. Le temps de vivre encore un peu. Il n’avait fallu qu’une après midi pour que, finalement, elle soi organisée…

Shurgaal repoussa la colère et la frustration… La Communauté des Eclaireurs s’était éteinte le jour même. Au petit matin, les gardiens n’avaient pu obtenir de nouvelles informations sur la ville… Pour cause. Elle n’existait déjà plus depuis des heures. Et voilà qu’on leur annonçait leur fin deux jours à l’avance. Deux jours à l’avance…
La ville n’en parlait guère. On évitait ce sujet. Mais l’inéluctable était dans tous les esprits. Dans toutes les conversations. L’espérance était balayée par la certitude des morts à venir…

On s’efforçait de rattraper le temps perdu, les conversations que l’on n’avait pas pris le temps d’engager, les amitiés avortées, les rires que le travail, le désert et les putrides avaient étouffés… Mais c’était trop tard.
Shurgaal pris sa tête entre ses mains. Il n’avait pas gagné de clôtures... Il serait parmi les victimes, il le savait. Il y avait une faible chance pour que quelques gardiens survivent… Mais si faibles… Son instinct lui hurlait de foncer à la banque, de se barricader dans sa maison et d’oublier le reste. Tout oublier. Seul son respect pour ses camarades le retenait encore un peu. Il ne savait pas s’il tiendrait jusqu’au soir suivant, jusqu’à ce que les Hordes défoncent la muraille blindée et viennent les chercher. Mais il ne serait pas le premier à craquer. Ca il le refusait.

Shurgaal contempla le soleil couchant. Il était l’heure. Soulevant son bouclier fraichement nettoyé pour l’occasion, il se leva et pris la direction des portes. Pour les quelques heures de bonheurs de leurs existence à tous. Il serra les dents.




Shurgaal

dimanche 31 janvier 2010

Jour 23: Vermus, pigeon de combat.

Oui, je sais, je suis en retard, c'est vrai. Pardon.
Cet écrit est volontairement gris et morne.


C'était
un soir où je m'étais couché tôt pour être en pleine forme pour les
jours qui venaient. Mais pendant la nuit, des cris m'avaient tirés de
mon sommeil. Je voyais mes camarades aux portes et en haut de la tour
crier vers l'Outre-Monde.

M'approchant de Splata, je lui demandai:

-"Pourquoi vous gueulez comme des abrutis là ? J'essaye de dormir...
- C'est Vermus, il a eu un problème et on sait pas si il va arriver à temps en ville."

Je montai à la tour de guet, et en regardant bien, je vis notre
courageux Pigeon revenir vers nous en battant des ailes le plus
rapidement qu'il pouvait. Il tirait la langue et se retournait à chaque
seconde.

PLUS VITE PLUS VITE ALLEZ ALLEZ ALLEZ !


Soudain Arvran cria:
-"Les gars, l'attaque est dans 10 secondes, je peux pas l'attendre je ferme les portes !

-Attends, il va le faire ! [i]ALLEZ VERMUUUUUUUS ALLEZ
!
-Je peux pas attendre, on va tous crever!"[/i]

Nous vîmes le petit volatile s'approcher de la porte. Plus que dix mètres, plus que cinq, plus que deux...

CLONK.
Les portes se refermèrent et une fraction de seconde plus tard, les
ténèbres envahirent la ville et les alentours. Nous entendîmes à peine
le pigeon s'écraser contre les portes en fer.

Le silence
régnait. Je regardai autour de moi, tout le monde restait muet.
Fixant Iceberg, je remarquai qu'il fondait un peu au-dessus des
joues. Il se retourna vers moi et me dit:

-"Putain... C'est pas juste quand même... *snirfl* Et merde j'ai un rayon UV dans l'œil"

Arvran était toujours à côté de la porte, la main crispée sur le verrou, il n'avait pas bougé.

Et d'un coup, un bruit.

"Rrrrou-rrrouuuuurrrr
rghhhh".
Une plume vola au-dessus de la porte pour atterrir aux pieds de Reine
qui changea son fouet de main pour la ramasser. Sans un bruit nous nous
regroupâmes autour d'elle et de la plume qu'elle tenait.

"Putain"
dit Iceberg en s'essuyant une nouvelle fonte des glaces.
"Salauds" souffla Somberlord.
Au bout de dix minutes où chacun avait conservé un silence respectueux, Arvran déclara:

"J'ai
fermé la porte, mais demain, j'en connais quelques uns qui vont bouffer
les dunes ! Allez les mecs, pour Vermus on va exploser les autres
villes... On va déchiqueter du zombie par les murailles. On va nourrir
les cactus à coup de sang violet."

Moi je restais
silencieux. L'avais pas bien connu le volatile. C'est vrai qu'il était
sympa et il semblait un très bon joueur, mais je m'étais jamais rapproché de
lui. Maintenant je le regrette. Alors je rejoignis Reine qui
avait déposé la plume dans ce qui servait autrefois de tente au pigeon
et je lui demandai de me raconter comment il avait vécu. Elle me
narra ses histoires. Ses combats héroïques face aux putrides. Un
bouclier dans l'aile gauche, un pistolet à eau dans l'autre et un OD à
ses pattes. Elle me raconta le championnat de tir à fientes où il avait
écrasé tous les champions de sa catégorie en visant toujours dans le
mille. Enfin elle me dit combien de fois il avait valeureusement
sauvé ses compagnons en allant les chercher dans l'Outre-Monde et en
les ramenant, exténué, mais héroïque.

Une fois que Reine eut fini de me raconter comment il avait vécu, il faisait jour. Nous n'étions plus que trente-trois.


...Salauds...


Ciramor

Jour XXII

Assis devant sa baraque, Shurgaal manipulait le pistolet eau... Faisant la liste de ce qu'il lui faudrait. Il n'était pas encore sorti aujourd'hui. Les chantiers achevés, la ville désœuvrée tournait à présent ses efforts vers l'éradication des Hordes. Des semaines de rancœurs accumulés s'étaient déversées sur les putrides qui avaient peu à peu reculés, sous les coups de machette et les jets d'eau. Les dunes étaient jonchées de corps en putréfaction, desséchés par le soleil. Mais il en venait toujours plus.

Le désert devenait chaque jour plus dangereux. La fatigue rongeait peu à peu les expéditionnaires, qui devenaient plus enclins aux erreurs. La veille, deux d'entre eux s'étaient retrouvés déshydratés à plusieurs kilomètres de la ville. Ils avaient été sauvés, certes, mais ce genre d'accident devenait de plus en plus fréquent, et la ville n'aurait peut être bientôt plus les moyens d'y remédier... Les derniers chantiers à eau avaient été achevés, la ville ne tiendrait plus que sur les jerrycans dénichés ici et là... c'était peu. Trop peu pour se permettre de telles erreurs. La communauté en était concierge.

On commençait à parler de monter les « grosses » armes... Shurgaal avait jeté un coup d'œil à ces objets : des lances piles améliorés à l'aspect menaçants, sans compter les tronçonneuses qu'il avait aperçu chez quelques citoyens...

Lesdits citoyens avaient des comportements de plus en plus étranges... Valkiry la gardienne avait littéralement sauté sur Splata, éperdue d'un amour aussi soudain qu'étrange... A moins que ce ne fut Olympia ? Non, elle, c’était aux pieds de Snake qu’elle s’était jetée. La ville était remplie de nymphomanes… Oserait-il en profiter avant la Fin ?

Cette vague d’Amour Fou n'était qu'un exemple parmi tant d'autres... Certains disaient lors de leurs moments de lucidité que la grande Roue situées à quelques distances de la ville n'y était pas étrangère...

Un bref appel radio l'interrompu dans ses réflexions... Les expéditionnaires n'étaient pas assez nombreux. Glissant le pistolet sous sa tunique, Shurgaal se dirigea vers la banque pour y chercher l'équipement nécessaire...

Il essaya une dernière fois de relire la thèse de Woote au passage. Affichée près de l’entrée, elle le narguait. Un mal de tête foudroyant l’envoya une fois de plus rouler au sol lorsqu’il entama la lecture. Dans un grognement, le gardien maudit le philosophe, le poing tendu vers le ciel immaculé, et rampa lentement vers la réserve…




Shurgaal

mardi 26 janvier 2010

Jour XVIII

Shurgaal restait prostré devant la machine à laver. Le mouvement circulaire rendu irrégulier par le tambour déformé l’apaisait. La ville était en état de choc. Les restes des potences jonchaient encore la place centrale, personne ne daignant les ramasser. Les corps avaient étés jetés dehors contrairement aux consignes ; la peur de l’infection et le dégout avait été plus fort.

Tout s’était emballé lorsque Takkeo le paria avait été pendu ; la décision avait été prise rapidement, et avait entrainé son lot de conséquences. Satyre, le vieillard, s’était barricadé dans sa maison à l’annonce de sa pendaison. Lorsque les gardiens étaient venus le chercher peu de temps après, ils n’avaient trouvé que son corps inanimé, sinistre poupée décharnée, coincée entre son frigo et la paroi de son taudis. Son teint verdâtre n’avait laissé aucun doute sur l’origine de la mort. Pas plus que l’emballage violet et vert retrouvé dans sa main crispée par la mort.

Un petit groupe de gardiens s’était violemment opposé à ce déferlement de violence, mais face à la détermination de la communauté, il avait prit peur. Au final, cela leur avait fourni un prétexte pour fuir lâchement. Les Hordes les auraient, il n’y avait pas de soucis à se faire à ce niveau, ils avaient emporté du cyanure… Même pas le courage d’assumer les
conséquences de leurs actes face aux Hordes. Un des leur, un dénommé Marcadet, avait essayé de s’enfuir dans la journée, mais il avait été rattrapé et pendu, sous le regard sombre de la communauté. Ce goret s’était débattu en haut de sa chaîne pendant près d’une minute avant que l’asphyxie ne mette fin à ses jours. La vengeance… Le goût amer qu’elle provoquait une fois accomplie valait bien ce moment de juste colère. Shurgaal plissa les lèvres de dégout… La ville avait hébergé ces traitres pendant plus de deux semaines… Et voilà comment on les remerciait…

Cependant, ce qui accablait la ville n’était pas la traitrise de ces rebuts d’humanité.

Un gardien avait manqué à l’appel la nuit précédente.
Shurgaal pensait que cet événement avait peut être été le déclencheur de tous les autres.

Xterminator67, le brave expéditionnaire que la ville avait fini par croire invincible, n’avait pu rentrer à temps. Les veilleurs avaient attendus impuissants son retour, avant de fermer les Portes, la mort dans l’âme. Ciramor, son compagnon d’expédition, avait été sauvé
héroïquement par MindWideShut quelques minutes avant que les Hordes ne déferle sur les remparts. Mais il avait été trop tard pour Xterminator67… Après l’attaque, lorsque les portes avaient été rouvertes sur le désert plongé dans l’ombre, les expéditeurs matinaux avaient reçu des appels radios en provenance du Sud Ouest. Les râles de douleur du gardien n’avaient laissé aucunes illusions aux expéditionnaires qui, les visages décomposés,
s’étaient finalement résignés à partir vers l’est, où le vent avait laissé plus de chance de trouver des ressources… Les quelques paroles cohérentes que le blessé était parvenu à formuler faisait état d’une bouteille d’alcool qui, brisée par accident, l’avait coincé à
plusieurs centaines de mètres de la ville, épuisé. La voix s’était bientôt tue dans un dernier soupir.

Un vague mouvement s’était monté en ville afin de remonter le moral à la communauté. Shurgaal et quelques autres ouvriers avaient assisté à une représentation animée par Splata, Arvran et Olympia… Mais le cœur n’y était pas. Pas encore… dans quelques jours, cela irait mieux se dit Shurgaal, le regard fixe.

Le grand déménagement achevé, un étrange bâtiment nommé « crémato-cue » avait été installé dans l’indifférence générale. Lui non plus n’avait pas vraiment cherché à en savoir
plus… La ville était arrivée à la limite de ses capacités défensives… c’était le principal. Maintenant, il faudrait tenir, jours après jours, à l’aide de chantiers temporaires et d’objets de défenses. Avec toujours plus de morts.



Shurgaal

vendredi 22 janvier 2010

Jour XV

Shurgaal sortit la tête se sous sa tente. Les derniers rayons du soleil passaient à travers les quelques fissures de l’enceinte. Quelle vie… Une sorte de lassitude l’envahissait peu à peu. Les nuits succédaient aux journées avec une lenteur désespérante.
Les chantiers avaient bien avancés certes… Mais on commençait à manquer d’idées. Les ouvriers avaient beau se casser la tête sur des constructions improbables, il leur faudrait bientôt se rendre à l’évidence. Mis à part renforcer les rues avec des objets de défense et quelques bricolages mineurs, il allait être dur d’améliorer la ville au-delà des prochains jours.
Les expéditeurs prenaient toute leur importance, les ouvriers guettaient les rapports d’expéditions et attendaient leur retour la nuit tombée. Ils tenaient dans leurs mains calleuses l’avenir de la ville. Et ils en étaient conscients, du moins, Shurgaal se prit à l’espérer.

La décision de monter les taudis pour l’ensemble de la ville avait été prise dans la matinée. Déjà, quelques bâtisses faîtes de bric et de broc élevaient leurs silhouettes au dessus des toiles de tente. Shurgaal nota pour lui-même d’aller chercher de quoi construire le sien dans la soirée.
L’enquête sur la finition des douves battait son plein. Un comité formé de Vermus, Woote et de quelques autres avaient fini, à force de recoupements, par isoler une liste de quelques citoyens qui étaient à présent interrogés. Les enquêteurs étaient confiants, et Shurgaal était heureux qu’aucune sanction n’ait été prévue envers le coupable. Pour l’instant du moins.

Le grand déménagement avançait bien. Les coins de rues avaient étés renforcés, barricadés, divers pièges posées. La ville pourrait tenir de nombreux jours de plus. Cette idée rassurante en tête, Shurgaal continua sa marche.




Shurgaal

mardi 19 janvier 2010

Jour XI

La radio s’éteignit dans un dernier grésillement. Shurgaal la fixa à sa ceinture et repris ses fouilles… Un nouveau suicide dans la Communauté des capuches annoncé à l’instant lui avait fait retrouver toute sa bonne humeur.
D’un pas guilleret, il se déplaça d’une dizaine de mètres et se pencha une nouvelle fois pour gratter le sable. La fatigue ne tarderait pas à retomber sur ses épaules de tout son poids mais pour l’instant, la bonne nouvelle l’atténuait. Cela faisait plus de 18 heures qu’il cavalait dans le désert, en compagnie de Kanagol, qui était parti en avant quelques heures plus tôt.
Shurgaal avait ouvert les portes ce matin là. La lune brillante lui avait éclairé des dunes encombrées de putrides. La situation devenait critique à ce niveau là, mais cela ne semblait déranger personne. Les gardiens, fiers de leurs boucliers, semblaient déterminés à ne s’occuper de cette affaire qu’en dernier recours.

Ils pouvaient faire les fiers, les gardiens devaient à présent utiliser tout leur talent pour résister aux Hordes qui contaminaient lentement les dunes alentours. Shurgaal s’était lui-même fait peur à de nombreuses reprises au cours de la journée, et il gardait constamment son lance-pile à portée de main. Certains parlaient aussi d’ »opérations de nettoyage ».

Shurgaal regarda d’un air inquiet le demi-disque du soleil disparaitre lentement à l’horizon… encore une petite demi-heure, et il couperait pour rejoindre Kanagol. Et au diable les fouilles.

La journée dans l’ensemble avait été paisible, malgré quelques troubles. Le coffre fort ramenés par Arvran avaient été dérobé à la banque, et les registres falsifiés. La chasse au traître suivait son cours en ville, mais plus les jours passaient plus les chances de dénicher le coupable augmentaient, ils le savaient tous. Shurgaal aurait donné cher pour serrer le cou de ce salaud.


Refoulant sa frustration, il se concentra sur son travail.



Shurgaal

Jour X

La lueur froide de la Lune illuminait le désert. Demi-douzaine d’ombres, les explorateurs fouillaient le sable encore chaud, à la recherche d’un quelconque objet.
Réajustant le jerrycan dans son dos, Shurgaal abandonna le trou sur lequel il s’était échiné depuis une bonne demi-heure et s’assis quelques secondes, épuisé. Le sable eu tôt fait de reprendre ses droits. Une nouvelle journée s’était écoulée. Sans encombre, comme d’habitude ; Enfin, pas tout à fait sans encombre, se reprit-il.
Le petit plaisantin au tableau noir sévissait toujours en ville d’après les relevés radio. Cela ne posait pas trop de problèmes, mais la ville ne cachait à présent plus sa crainte de la présence d’un traître dans leurs rangs. Une ouverture de la grande Porte pourrait provoquer l’extinction de la communauté entière si ce dernier était assez fou pour la déverrouiller. Le risque était bien réel, et les gardiens en avaient conscience. Toutefois, la fraternité du groupe avait empêché la construction du portail, qui aurait empêché toute ouverture inopportune. Pour sauvegarder « la confiance » mutuelle.

En ville, la construction d’un monticule à canon avait été achevée, et celui-ci s’était vu renforcé d’un « lance-tôle ». Pas besoin d’en demander plus, le nom de l’engin était suffisamment éloquent pour Shurgaal. Tout ce qui pouvait se retrouver entre eux et les Hordes lors de l’attaque était, par définition, « une bonne chose ».

Shurgaal allait reprendre ses fouilles lorsqu’un appel radio le sorti de sa rêverie. Kanagol, un expéditeur, parlait rapidement, les mots embrouillés, la voix couvertes par la tempête de sable et les grésillements. D’autres voix, en fond, contribuaient au tohut-bahut général. Shurgaal secoua sa radio dans l’espoir de faire diminuer les grésillements. Les voix se faisaient colériques. Un hurlement émana de la radio. Shurgaal reconnu instantanément la voix de Jeremius. Et il n’était apparemment pas de bonne humeur. Shurgaal jeta un regard inquiet à Vermus qui, assit sur la dune voisine, collait également son oreille contre l’écouteur de sa radio. Quelque chose n’allait pas.

Dans un réflexe futile, Shurgaal se leva et regarda au Nord-Ouest. En pleine journée, il aurait peut être eu une chance d’apercevoir l’autre groupe, mais la nuit rendait toute tentative vouée à l’échec.
Soudain, le volume des voix diminua. La voix haletante de Kanagol les informa que Jeremius avait tenté de le blesser. Sans succès. Vermus s’apprêtait à demander des explications plus précises lorsque la communication fut brusquement interrompue. Le silence retomba sur leur secteur.
Jeremius allait avoir à s’expliquer. Et bien, s’il tenait à sa tête.

Shurgaal espéra qu’il ne s’agisse que d’une petite querelle futile… Une erreur… La pensée d’un nouvel épisode de justice populaire lui donna la migraine. Bon dieu, ils n’avaient vraiment pas besoin de ça…



Shurgaal

Jour IX

Shurgaal se détourna des échafaudages… Il s’accordait une petite heure de repos. Derrière lui, la haute silhouette de la foreuse prenait lentement forme, les structures métalliques renforcées par les poutres seraient bientôt aptes à percer le sol.

Pour de l’eau, toujours plus d’eau.

La ville ressemblait à présent à un camp fortifié : en neuf jours seulement, l’enceinte avait été renforcée d’une seconde épaisseur, étoffée avec des larges poutres de renforts. Un immense fossé hérissé de centaines de pieux entourait la ville, qui comportait à présent de nombreux bâtiments… Pour parachever le tout, les artères de la ville étaient renforcées de plaques de tôles, maintenues en place par des fixations au sol, et ses habitants, bouclier à la main, étaient toujours en alerte la nuit tombée.

A cette vision, la satisfaction du travail bien fait envahit Shurgaal. Les autres devaient ressentir la même chose. Ici et là, des citoyens à l’air farouche vaquaient à leurs occupation, dans une camaraderie apparemment sans failles La scie avait donné un regain d’enthousiasme à la ville qui ne donnait pas signe de fatigue. Nuit après nuit, les Hordes se brisaient contre les défenses de la ville, et, jours après jours, la ville se renforçait et la petite communauté se fondaient progressivement dans un grand ensemble, solidaire et efficace.

Les belles pensées de Shurgaal furent arrêtées net par le tableau noir… Encore falsifié… De fausses indications y figuraient. Grommelant, un gardien s’attelait déjà à réparer le méfait. Le regard qu’il lui lança était éloquent… Un traître se cachait parmi eux… Haussant les épaules d’un air las, il finit d’écrire les vraies consignes et reparti de son côté…

Shurgaal se dirigea vers la banque, un petit coup d’œil aux autres villes promettait d’être intéressant…

Shurgaal s’affala près de la petite console et la mit en marche… L’écran verdâtre laissa apparaître les statistiques sur les trois villes. Il voulait vérifier par lui-même. La ville avait beaucoup parlé d’un suicide dans la ville de ceux qu’on appelait à présent « les fouineurs ». Un rire nerveux le prit… Y’avait vraiment des tarés dans cet enfer… Se tuer sois même… Absurde, les zombies le faisaient déjà très bien, acheva-t-il à voix basse, les lèvres tordues par un sourire narquois… Les Autres le décevaient ces jours ci. Seuls leur ville semblait avoir une organisation viable. Du moins pour l’instant. Tant qu’il y aurait de l’eau en tout cas, prit-il conscience avec inquiétude. La communauté des capuches n’avait pas à s’en soucier elle, au moins, cracha-t-il avec frustration. Un tel potentiel gâché, pour des querelles absurdes… une certaine Lunistra, de la ville des « capuches » s’était elle aussi suicidée, suscitant l’incompréhension générale des autres villes et quantité de railleries…

Shurgaal releva son bouclier, encore vierge d’éraflures… Il n’était pas beaucoup sorti ces derniers jours, malgré les sollicitations pressantes des leaders. Bah, il essaierait de faire un effort dans les prochains jours.

Dans la pénombre, en dessous la tour de guet, le petit ordinateur rafistolé représentant la carte indiquait une multitude de petits points jaunes. Les expéditeurs étaient assez nombreux.

Shurgaal acheva de manger l’infâme boite de conserve qu’on essayait de faire passer pour une ration, et reprit la route des chantiers… La routine continuait, et il ne s’en plaignait pas. Pas encore…



Shurgaal

mercredi 13 janvier 2010

Jour VII

Shurgaal entassa un dernier produit pharmaceutique et sortit de la banque, la pile de sachets oscillant dangereusement.

La ville respirait la bonne humeur, l’excitation. La scie, enfin trouvée par Fouc la veille, avait attisé la motivation de la ville entière. Celle-ci était déjà galvanisée par les quantités exceptionnelles d’objets défensifs ramenés par les expéditeurs, c’était dire…

Pour encenser le tout, la petite console les annonçait clairement en tête de la petite compétition inter-ville. Souriant, Shurgaal déposa les sachets plastiques au sol avant de les pousser dans sa tente. Celle-ci puait les produits chimiques depuis ses premières expériences, le matin même… Cela ne gênait plus Shurgaal. Il en venait même à apprécier l’odeur piquante des twinoïdes qu’il produisait. La tentation d’en dérober une, juste une, était forte, mais il n’était pas fou. On ne plaisantait pas avec des substances comme celles-ci. Il les laissait volontiers aux têtes brulées d’expéditeurs.

Ressortant à l’air libre, il aperçu pour la première fois depuis deux jours Satyre. Ce dernier s’était enfermé dans sa tente depuis son « procès » et toute la communauté avait craint son suicide par déshydratation. Il lui adressa un bref salut. Mieux valait tisser des liens, on ne savait jamais…

Benjymen et Olympia n’étaient toujours pas rentré de leur expédition, constata Shurgaal. Cette dernière, bloquée dans la matinée, avait été secourue par le « gentilhomme », et depuis, la ville n’avait pas reçu de nouvelles, mis à part quelques bruits étranges passés à travers leur radio portative… Il n’était pas le seul à se poser des questions sur les relations de ces deux là… Certain citoyens auraient même entendu des bruits plus que suspects provenant de la tente à Benjymen la nuit précédente. Quel chanceux ce type, pensa Shurgaal, dépité. Lui n’avait que les rats, et encore…

Les chantiers de la journée terminés, la ville avait adopté un étrange comportement à leur propos… Les ouvriers, pourtant près de finir leur ouvrage, devait laisser le fruit de leur travail en plan, alors que quelques heures de travail supplémentaire en seraient facilement venues à bout…

Shurgaal passa devant la radio principale. Reinelamia, une magnifique gardienne d’après ce qu’il avait pu en voir, proposait aux citoyens une sorte de théâtre en plein air, sept citoyens devraient tenir un rôle pendant un nombre de jour défini… Shurgaal allait se proposer lorsque Beridoxy, les bras chargés de produits pharmaceutiques, le rappela à son devoir… La perspective de nouvelles heures courbées sur sa machine à laver ne l’enchantait guère, mais il ne protesta pas, débarrassa le gardien de son fardeau et repris le chemin de sa petite tente.




Shurgaal

Jour 6

A la demande expresse de Benjymen, je dois relater la nuit merveilleuse passée ensemble.
Et je vous vois deja! petits voyeurs qui, à force d'expés épuisantes et de chantiers harassants ,avez perdu le gout de la chair et le souvenir d'une caresse. Postez vous là et remémorez vous ce qui fit de vous,un jour, un être humain.


Version Officielle, approuvée par Benjymen

23h00: Les hordeuh de zombies s'approchent à grands cris. Benjy m'accueille dans sa tente au confort spartiate, dans la pénombre, mais sa voix me rassure; je me détends.

23h30: Après s'être partagé un demi verre d'eau, nous parcourons ensemble les écrits, peu nombreux hélas, qu'il a trouvés au fil de ses aventures. De sourires en oeillades, je le trouve de plus en plus à mon gout.

Minuit: La Horde est là, tout près, je tremble. Benjy pose sur mes epaules son uniforme, il me rassure, il semble si fort et si robuste! Immobiles, enlacés, les zombies ne m'effraient plus.Je suis bien.

0h30: Les premiers explorateurs sont déjà sur la place, je les entends maugréer,ils s'affairent aux derniers préparatifs. Benjy a emprunté un melon d'intestin à Splata, nous le partageons.
Le repas est frugal mais déjà oublié: Benjy s'affaire à nous préparer un lit confortable et moelleux.

1h00/4h00: Trois heures intenses, corps à corps fiévreux et désespérés; où chaque murmure est une prière et chaque cris un blasphème.

5h00: Repue d'amour, comblée, je regagne ma tente; un dernier regard vers mon heros d'une nuit.

♥♥♥

Version non officielle

23h00: Les hordeuh de zombies s'approchent à grands cris. Effrayée, je me jette dans la tente de mon hôte, occupé à aiguiser son coupe-coupe.
La tente est joliment décorée, une lampe est posée sur des cartons, un vieux standard américain tourne en boucle dans le radio K7.

23h30: Après s'être partagé une bouteille de vodka, nous parcourons ensemble les écrits, volés pour la plupart aux corps encore chauds de ses ex-concitoyens, et qui font la fierté de Benjy.De réflexions désagréables en moqueries faciles, je le trouve de plus en plus repoussant.

Minuit: La Horde est là,tout près, Benjy tremble. Je pose sur ses épaules mon uniforme,je le rassure, il semble si apeuré! Immobile, je l'observe s'agiter et convulser d'effroi.Il est mal.

0h30: Les premiers explorateurs sont déjà sur la place,je les entends à peine tant les sanglots de Benjy sont importants. D'un geste, il me montre sa cachette de nourriture et me demande de lui préparer des nouilles chinoises. "ma moman faisait les mêmes" lache-t-il dans un râle étouffé.
Le repas est royal mais déjà oublié pour Benjy: le malheureux s'est vomi dessus!

1h00/4h00: Après avoir bordé Benjy, je flâne dans la tente: j'y découvre à ma grande joie un PMV flambant neuf! Ivre de bonheur, j'y insère une pile et m'évade ainsi pendant 3 heures inoubliables.

5h00: Repue, comblée, les piles à sec, je regagne ma tente; un dernier regard vers mon heros, mon PMV.



olympia24

Jour VI

Le labo était bien entamé. La vieille machine à laver qui le constituait se trouvait au fond de la tente, coincé entre la tenture et un vieux tube de cuivre qu’il n’avait pas le courage de fixer aujourd’hui… A genou, Shurgaal la poussa encore un peu plus au fond. Elle n’irait pas plus loin. Il pourrait commencer la production dès le lendemain, conclut-il, un sourire satisfait sur les lèvres.

Lorsqu’il pensa à tous les ouvriers qui s’étaient écorchés les mains sur la robinetterie, Shurgaal s’estima heureux. il avait peu être passé la majeure partie de la journée courbé sous sa tente, il faisait fais au moins. Avalant d’un trait sa ration d’eau, il profita encore de quelques secondes de fraicheur avant de sortir à l’air libre.

La routine s’installait lentement dans la petite ville, mais la pression ne se relâchait jamais. Logredescavernes, un citoyen expérimenté, avait failli finir au bout d’une chaîne, pour avoir emprunté le coupe-coupe comme moyen de protection… Le drame avait été évité de peu, mais les dirigeants ne tiendraient pas longtemps la ville si chaque jour voyait son lot de persécutions… Encore épargné, Shurgaal prenait bien garde à avoir un comportement aussi normal que possible… Gratouillant son nouveau tatouage fraichement posé par Piluit, Shurgaal continua de se dégourdir les jambes…

Passant devant la boucherie, récemment « inaugurée », Shurgaal ne put s’empêcher de froncer les sourcils…
Tout était sujet à problèmes…Tout. Même ça. Piluit avait évité de peu le lynchage lorsque, au mépris de la liste établie, il avait égorgé un magnifique cochon… A l’odeur, Shurgaal aurait parié que c’était celui qu’il avait ramené deux jours avant. La bête n’avait pas fait long feu, et les survivantes ne tarderaient pas à y passer… Une sorte de fascination morbide s’était emparé des gardiens, qui attendaient avec impatience leur part de carnage…

Shurgaal espéra que la robinetterie permettrait à certain d’évacuer leurs pulsions et leur frustration… Un barbare d’un mètre treize fit l’apparition dans son esprit… ce nabot avait excité toute la ville en hurlant comme un dément derrière sa radio, pour une simple histoire d’eau. Plusieurs citoyens avaient été rattrapés de justesse, prêts à sauter dans la fosse à pieux… Cette eau allait tous les rendre dingues bien avant qu’elle ne manque, soupira Shurgaal.




Shurgaal

mardi 12 janvier 2010

Jour V

Shurgaal grogna… Un rayon de soleil prenait un malin plaisir à le torturer. Tentant une fois de plus d’échapper à son bourreau, il roula de côté. Une odeur pestilentielle le prit à la gorge. Suffocant, il s’empressa de se relever. Le porc… Il n’avait même pas été fichu de déposer le butin de l’expédition à la banque. Réprimant un cri d’exaspération à l’idée des quelques heures de sommeil à présent envolées, il saisit son sac, frappa l’animal d’un coup de bouclier rageur et pris le chemin de la banque, suivi de son compagnon.
Le soleil était déjà haut dans le ciel, le camp grouillait d’activité. Éprouvant un vague sentiment de culpabilité, Shurgaal accéléra le pas et revêtit une expression sérieuse. Aussi sérieuse que pouvait être un citoyen levé depuis moins d’une minute. Plus vrai que nature le zombie…
Manquant à plusieurs reprises de se faire écharper par ses camarades, il atteignit enfin la banque. Il déposa dans une caisse vide la boite de conserve et le débris métallique, attacha le cochon avec une rustine. Il lorgna la bonne bouteille d’alcool… Encore fraiche. Il jeta un regard fébrile autour de lui… Personne. Arrachant le bouchon, Shurgaal s’empressa de boire quelques gorgées avant qu’un doigt mariné passé à travers le goulot vienne lui couper momentanément toute envie de boire. Pestant tout bas, il reposa la bouteille à peine entamée et sorti le plus discrètement possible de la banque.

Une nouvelle organisation avait vu le jour… Pour des meilleures chances de survie, d’après les leaders de la communauté. Shurgaal n’y croyait pas. Ce ne serait pas le manque d’eau, comme le prônaient-ils, qui les tueraient… Qu’importe, Shurgaal n’avait plus l’envie de fuir de nouveau. Il resterait avec eux jusqu’au bout.
Toutefois, cette nouvelle organisation, entièrement basée sur l’économie de l’eau et de la nourriture, avait vu l’émergence de théories effrayantes. Des rumeurs, mais tout de même. Certains parlaient d’une sélection, en fin de ville. Sensé leur éviter la pénurie d’eau ! Shurgaal secoua la tête… Des fous, ou du moins, ils n’en étaient plus très loins !

Le tableau noir avait été récemment nettoyé, et quelques indications brèves y figurait : un slogan plus que douteux accompagnait quelques consignes de chantiers… Passer une seconde couche à la muraille et terminer la boucherie. Shurgaal se dirigea sans conviction vers la Porte, pour rejoindre les ouvriers à l’extérieur. Le camp était paisible. Apparemment, les tensions des jours précédents s’étaient apaisées. Quelques heures plus tôt, Shurgaal n’aurait même pas parié un radio K7. C’était mieux ainsi ; une pendaison n’aurait rien apporté à la ville. Une boule se forma dans sa gorge. C’aurait été en partie sa faute. Lui qui avait divulgué la liste… Satyre avait eu chaud.
Chassant ces sombres pensées, Shurgaal croisa Splata, endormi comme à son habitude… Un filet de bave verdâtre et une forte odeur de champignons en émanait. Shurgaal éventa rapidement sa paillasse. ICEBERG n’aurait pas aimé le voir dans cet état. Un sourire désabusé sur les lèvres, il continua sa route et franchit les Portes….

Un bref coup d’œil lui apprit que la seconde couche avait été achevée. La boucherie, édifice branlant encore en construction, demandait à présent des transformations à l’atelier.
Nombreuses avaient été les crises de nerfs à propos de la scie durant les derniers jours… Un seul gardien posant une question à son propos voyait immédiatement trois à quatre camarades hystériques lui tomber sur les bras via la radio… Le mot « scie » avait presque atteint la proscription dans les conversations … Shurgaal se souvenait du regard meurtrier de Piluit la veille lorsque, penché dans le sable, il avait cru en découvrir une pour ensuite réaliser que ce n’était qu’un triste morceau de ferraille…





S’écorchant les mains à la manufacture, il acheva une dernière planche de bois… Impossible de faire plus pour aujourd’hui… Regagnant la banque, il observa un groupe de plusieurs gardiens, en pleine comparaison de leurs nouveaux tatouages, gravés par un dénommé Avran, qui leur avait proposé ses services. Shurgaal contempla le magnifique bouclier orné d’étoiles et les trois grandes lettres noires sur l’épaule de Harrylink, le nouveau chef de chantier, penché sur ses tables de calcul. Le pauvre avait fort à faire, les débats quant aux chantiers à réaliser animaient la ville depuis la matinée déjà. En était ressortis un accès à la nourriture pour les ouvriers et un plan de construction mettant en œuvre des chantiers de conforts, des fixations pour les objets défensifs se profilaient.

Sans s’attarder aux listes de nombres et aux calculs compliqués, qui s’étalaient derrière le dos musculeux de Harrylink, Shurgaal se retourna vers la banque et jeta un coup d’œil à une affiche… Une liste… indiquant les expéditionnaires d’élite, sois disant choisis par la communauté. Encore de la ségrégation bougonna Shurgaal. Il tourna vers son regard vers un autre morceau de carton cloué au mur : Les premières esquisses d’un chant commun. Shurgaal en avait entendu parler … Un espèce de chant macabre qu’ils seraient sensés chanter en cœurs lorsque les Hordes viendraient les chercher. Résistant à la tentation d’une partie de poker, il préféra retourner dormir… Il dormait un peu trop ces temps ci d’ailleurs…




Shurgaal

lundi 11 janvier 2010

Jour 5

Mauvais karma!!

Dans la tête d'une citoyenne:

Mais c'est pas possible !!!
Mais qu'est ce que j'ai dans le c.. en ce moment.
C'est pourtant pas la pleine lune ni mon indisposition.

Depuis trois jours la foudre s'abat sur elle, pourtant elle est ici c'est pour une raison, je pense que c'est passagé, j'espère pour elle, sinon on l'enterre. Pour le moment on va lui donner un bouclier en plastic pendant une périodes de probation, ensuite on verra...

Bon passons.

Les expés sont fructueuses, avec une organisation dans le désert des moins original, et oui tout le monde a la queue leu leu. Le premier qui praffe il gagne une place.
Des panneaux de directions devrais être mis en place bientot pour améliorer la qualité de la route.

Météo; il sera bien qu'un indien nous fasse la danse de la pluie, histoire de renflouer le puits.
Et une grande tempête de sable serait fort agréable histoire de tout retourner. Qui sait la scie pourrait bien nous retomber sur la tête, pour le moment c'est la chaleur qui nous fait désordre.

Bon ce soir , petit pic d'attaque, les vilains sont jaloux, ils n'ont pas de tavernes dehors, et peuvent pas jouer au poker donc ils vont essayer de forcer un passage histoire de profiter de la fête, mais bien entendu ils peuvent toujours courir pour qu'on les laisse passer haha.

En tout cas dédééééééé est très content de voir autant de monde chez lui, heureusement qu'il a un stock de dès pour satisfaire sa clientèle.

Nos chers amis les bêtes commencent leurs grabuges, ils savent qu'il vont bientôt passer a la casserole, attention a notre B.B qui serai capable de les libérer. ^^

Bonne bourre et à demain



valkiry14

Jour 4

Ici Radio casse pieds , la radio qui vous casse les noix , pour un résumé des épisodes précédents ! Émission radio à 5h du mat', heure de grande écoute chez les gardiens , qui ne dorment de toute façon jamais !

Amis et amies gardiennes ouvriers , en expé ou je ne sais quoi , bonjour !

En exclusivité , l'unique radio gardienne qui vous casse les noix se propose un résumé non exhaustif , partial , et absolument non nécessaire des jours précédents !

Bon , bon , bon commençons par le commencement ! y a pas à dire , J 1 a été un sacré merdier . Sans rire quoi , la MT à sacrément merdé sur ce coup là ! heureusement , ils ont bien rattrapés le coup ! Bref , comme tout un chacun présent ici le sait , les plus matinaux d'entre nous , dont votre serviteur benjymen le brise-noix ,qui ont rejoint le cdh avant 13h ont eu l'honneur de rejoindre pour le début du CdH une ville bien merdique ! seulement en 12x12 , imaginez vous ça ! avec des bâtiments de merde et un puits ridicule , je vous dis pas . Sans rire , avec on se serait tapés la honte du siècle en comparaisons avec les fouines et les éclaireurs et leur 13x13 rutilante .
Heureusement , une intervention divine de la MT , venue nous déposer comme cadeau de noël ( en retard , comme d'hab chez eux ) une pleine charrette de cyanures ( 200 nom de dieu ! jamais vu ça ) et la création d'une nouvelle ville , avec en plus , le choix de la rejoindre ou pas ! Sans rire , depuis qu'ils ont recrutés à la MT , niveau convivialité , ils ont fait un énorme bond en avant . Enfin , je trouve ! Bien évidement , la quasi totalité des gardiens ont choisis de recommencer l'aventure dans cette nouvelle ville ( en espérant que la MT nous épargnerait un second ratage ) en nous foutant des 12 h de FA perdus , et de la scie d'or et déjà trouvé !
Tous , nous pensions que des cases supplémentaires nosu seraient plus utiles . Et on avait raison , comme il se doit pour des gardiens .

Bref , on se réincarne tous , on débarque à nouveau , on part en expé à nouveau , on explore toute la map , on se plaint des bats trouvés( y en a pas un qui rapporte de la flotte ! la misère , va falloir se rationner et on pourra pas se laver ni faire de piscine ) , on ramène pas mal d'OD en banque ( de quoi faire pâlir les fouineurs avec leurs fouilles en plus et leur 12 h d'avance ! ) et puis on s'organise aussi , entre gardiens , on se réparti les postes ( enfin on essaie ) on prévoit de futures expés , on lance les topicafloods / Rps et les premières chroniques . Un départ sur les chapeaux de roues n'empêche ! avec pas moins de trois pages sur le forum le J1 au soir . Pour des gardiens , réputés muets , c'est pas mal hein ?

Une fois la journée trop courte finie , chacun revient en ville vider son sac en banque , on compare nos trouvailles , on chambre les autres villes qui avec pas mal d'avance n'ont pas tellement d'avance par rapport à nous , on se fout des éclaireurs qui seraient déjà en train de se disputer selon certaines rumeurs et on se réjouit d'être tous en ville , sans le recours d'urgentistes ( certaines mauvaises langues n'aimaient pas l'urgentiste n°1 ) .

Voilà déjà minuit , à force de papoter , ça passe vite . on ferme les portes , et on va méditer ( dormir c'est pour les faibles , et les gardiens ne sont pas des faibles ) en paix : avec nos bonus de gardiens , pas de soucis à craindre les premiers jours !

Une fois l'attaque passé , soit 30 minutes de méditation plus tard , on se lève , on ouvre les portes , on explose de rire en apprenant qu'il y a déjà un mort dehors chez les capuches , et on va fouiller .

J 2 commence , et la ville des gardiens est une vraie fourmilière , des gardiens sortent en groupes , et ils sortent nombreux . A ce rythme , les 12 h perdues ne seront bientôt plus qu'un mauvais souvenir . Un seul hic cependant : la scie n'avait toujours pas été trouvé , et sa recherche ne faisait que commencer ...

Voilà , c'était radio casse-pieds , la radio gardienne la plus useless de tout les temps, qui vous faisait un petit récap des épisodes précédents !

J4 : On ne s'attire pas d'ennuis (jeu de mot emprunté à Ice)

Alors que les éclaireurs laissent des leurs pourrir dans le sable la nuit, que les fouineurs joue l'omni-potence, les gardiens - contrairement à ce que l'on aurait pu croire - règlent leurs heurts avec diplomatie. Extrait d'un message à une portière qui dérouillait un peu les règles établies.

Précisions pour la suite : Giselle est la compagne de Satyre, souvent évoquée par l'animal dans ses apparitions sur le forum.


"Cher ancêtre, cher Satyre,

J'amène avec mes propos une liqueur d'un âge qui n'a d'égal que le vôtre, afin que la disette soit plus appréciable.

Laissons nos mots acerbes au crachoir, et parlons ivres pour mieux vivre.
Il n'est pas question d'un rejet de vos services, mais plus d'un écart de vos sévices... Votre connexion numérique est grabataire ? Cela n'est guère une galère, nous trouverons bien un échappatoire si vous laissez de côté votre vieille pétoire.

Vous jouez au gré de vos impulsions ? Comme je vous comprends, comme je vous envie... Mais la compréhension et l'envie se doivent d'être jointes de cohérence, et non d'errance.

Vieux bouclier, pensez à Giselle ! Que dirait-elle si au lieu de bivouaquer, à faire des galipettes dans le sable, vous gambadiez sans harmonie, sans patience, sans attente ni implication, à ramasser les cartons épars au lieu des fleurs de vis ?
Que dirait-elle si, alors qu'elle vous proposait de gentils câlins, vous utilisiez un excipient à vous faire dresser la fée sanguine en molosse baveux ?
Que dirait-elle si alors qu'elle vous proposait de bâtir une cathédrale de plaisir, vous alliez flâner dans les dunes jusqu'à ce que son désir soit fané ?

Allons, mon bon Satyre, nous autres avons tous en nous quelque chose de Giselle... Nous voulons de votre aide, de votre participation, de vos vices ; et ce n'est pas tant la colère que la tristesse de voir un de nos compagnons agir sans efficacité qui nous pousse aux réprimandes...

Je vous le mande donc... Demandez nous ! Votre conversation est agréable et vous répondre sera donc un plaisir... Quelques préceptes - que nos amis portières vous expliqueront bien mieux que moi - nous permettront de poursuivre notre expérience de groupe (entendez-le comme bon diable vous semble) le plus longtemps possible... Suivez-les, suivons-les, et Satyre, vous en rougirez de plaisir."



Mind Wide Shut

Jour 4: Satyre le héros de la guerre.

Bonjour à mes fidèles lecteurs, ceux qui m'ont félicité pour mon précédent écrit. Je me suis donc dit que je ne pouvais pas les laisser en plan dans leur soif gargantuesque de mes lubies créatrices.

Vers 19h20, je me réveille après un affreux mal de tête. Je commence à sortir de mon "abri" et j'aperçois quelques amis affairés autour du puits. Il paraît qu'on est presque à sec. En me grattant la tête, non sans provoquer de désagréables résonances dans mon cerveau atrophié, j'aperçois deux courriers dans la vieille casserole rouillée qui me sert de boite-aux-lettres. Je déplie le papier jauni et lis:
"Bannir Satyre !"

-"Ah, voilà autre chose" Clame-je en dépliant la seconde lettre sur laquelle je lus: "Non ,en fait c'est bon".

-"Ah!" Fis-je encore à moi-même, qui est la personne avec laquelle je préfère parler soit-dit en passant.
Je ne connais pas très bien ce Satyre. Mais à ce que j'en ai vu, c'est un vieux tout rabougri qui nous sort directement de la "veille première", soit la guerre de 14-18. Le pauvre en a gardé quelques séquelles. il est pas méchant, même s'il continue à parler de sa Gisèle, sa pauvre femme que l'on a jamais vu, exactement comme celle de l'inspecteur Columbo. J'ai supposé qu'elle était morte il y a quelques années et que son cerveau bardé d'éclats de mortier n'en ai pas encore fait le deuil. Il m'était plutôt sympathique pour tout dire, surtout depuis qu'une nuit, en plein délire, il était monté à la tour de guet avec son vieux tromblon et fait feu sur les Hordes en gueulant comme un timbré:

"Tu l'aimes ce calibre enfoiré ! BLAM C'est autre-chose que ton gaz moutarde de tafiole ! Ich Spreiche Deutch und Ich vais t'éclater la gueule !BLAM BLAM Allez, baïonette aux canons BLAM, allez, tous sur le parapet BLAM, ils veulent de la fumée, on va leur en donner façon emmental. C'est pas demain que je boufferai de la choucroute ! BLAM BLAM Je vais vous foutre votre casque à pointe dans le BLAM BLAM BLAM"


Le temps que Splata aille le calmer et lui donner ses petits cachets, Satyre avait dégommé la moitié de la Horde. Il avait fauché plus de 40 zombies. Une pleine praline dans la tête de chaque en moins de 5 minutes. Il est ensuite allé se coucher, et le lendemain il n'avait aucun souvenir de sa nuit, il nous a simplement dit:
-"Tiens, il faudra que j'aille dire à Gisèle qu'on a plus de choucroute pour ce soir. Avec un peu de fromage et de moutarde, j'adore ça. Enfin, du fromage pas râpé, hein ! Après ça me donne des hémorroïdes."

On s'est tous promis de planquer sa réserve de cachets à l'autre-bout du désert pour qu'il nous chante tous les soirs la Marseillaise en dégommant du putride.

Bref. En allant voir un de mes concitoyens pour lui demander ce qu'il s'était passé avec ce vieux. On me répond:
-"Mais quoi tu dormais depuis avant-hier ?
-Ben euh, non... Quel jour on est ?
-Le 4ème Jour vieux ?
-Quoi ? Mais j'ai dormi 48h ! J'avais fait un rêve bizarre qui avait duré longtemps, j'ai rêvé que des chutes de neige avaient fait péter l'accès internet de chez moi et que je m'étais retrouvé sans ordinateur pendant deux jours. C'était le rêve le plus doux que j'avais jamais fait.
-Ouais, bref. Maintenant t'as tout à rattraper ! Bon, je t'explique vite..."


En effet, il m'a tout expliqué... et très vite:
-Les erreurs de débutant du vieux qui n'avait plus toute sa caboche.
-Les objets de déco comme sa vieille pétoire qu'il gardait chez lui.
-Les expéditions inutiles puisque le vieux se perdait dans le désert et ne savait même plus où il devait aller.


Bref. Ayant ensuite accepté les excuses du poilu, mes concitoyens lui ont proposé un marché: Il resterai en ville et marquerai tous les jours ce qu'il y a fait. D'une part pour qu'il puisse s'en souvenir, mais surtout pour le surveiller.

J'allai donc voir cet être qui avait tant souffert. Cela me fît de la peine de le voir assis sur une veille souche, sa main toute tremblotante, à écrire :
"Jour numéro quatre à dix-neuf heures et quarante-cinq minutes: Ai transformé 3 souches en planches tordues"
"Jour numéro quatre, à dix-neuf heures et cinquante-trois minutes: Gisèle n'a toujours pas lavé mes chaussettes grises et je ne trouve toujours pas mes cachets."
"Jour numéro quatre, à vingt heures et zéro minutes: La tranchée numéro trois et tombée. Il faut envoyer des renforts le plus vite possible. Prévoir surplus rations pour les réfugiés."

Alors j'ai fraternellement posé la main sur son épaule, et quand il s'est retourné, je lui ai doucement dit, les larmes au coin des yeux:

-"Alors grand père, vous tenez le coup ?
-COMMENT ?
-.....hem hem ...VOUS ALLEZ BIEN ? -AH, CA VA, CA VA ! LA JEUNESSE C'EST DANS LA TÊTE, TANT QUE LA MIENNE TOURNE ENCORE ROND !(je vous fait le reste en écriture normale, mais cette discussion m'a valu une extinction de voix et une fissure des tympans).
-Pas trop dur cette journée ?
-Hein ? Oh non ! A part que ma Gisèle doit me faire la tête puisque je ne l'ai pas vue de la journée. Ah ! Les femmes. elles sont compliquée mais sans elles, on est bien peu de choses, pas vrai gamin ? C'est que je l'aime ma femme. Un caractère de cochon, ça pour sûr ! Mais des jambes de gazelles et un sourire qui vous emporte l'esprit.
-Je veux bien vous croire. Si je peux faire quoi que ce soit pour vous ,n'hésitez pas.
-Oh, mais c'est que je n'ai plus vingt-ans, mais je tiens toujours sur mes jambes. "

Alors que je m'éloignais, il me gueula:

-"Eh gamin, t'as pas vu mes cachets ?
- Eeeeh non, toujours pas ! Si je peux me permettre, ce doit être les boches qui vous les ont piqués monsieur !
-Ooooh les scélérats ! Les ordures. Ils vont voir un peu. Si ce soir je les voir près de la tranchée ce soir, il va y avoir du sang de Germanie pour abreuver les cactus de Verdun. Le temps de charger la vieille Rosalie et il va pleuvoir de l'acier en rafales ! Aux postes de tir ! On va nourrir les pointus à la graine de 8mm. "



Ciramor

Jour 4 : Réveil Difficile ou La Gueule de bois

Quatre jours déjà. Oui, quatre.
Grâce à cette bande d'endurcis qui me servaient de concitoyens, il fallait croire qu'il n'y avait aucun mort.
Quatre jours. Les soupçons apparaissent déjà, les ragots, les rumeurs, les médisances, ça me rappelle le monde tel qu'il était avant l'arrivée de cette Horreur.
Du hautbas de ses 67 ans, c'est dans cette ambiance que le Vieux Satyre se réveilla.

Mal de crâne, j'avais encore traîné un peu trop longtemps dans la taverne, la veille. J'avais été malgré moi le cobaye du tavernier pour gouter cette nouvelle boisson qu'il aurait lui-même inventé : le Bloody Zombies.
En sortant de ma vieille tante à la toile décousue, je me rendis compte que le regard des autres était différent : méfiant.

Je souris. Je passais certainement pour l'alcolo de la ville mais après tout, cela m'étais bien égal, c'était un plaisir dans ce monde décadent, que de se refourguer une teille de vodka.

Mais fallait se rendre à l'évidence. C'était pas pour ça que l'ogredestavernes, moi-même et quelques autres de nos camarades subissaient les foudres des Prétentieux"Grands". Des vols apparemment.

Les plaintes arrivent déjà.

Lorsque l'on m'avait parlé de cette opportunité : ce rassemblement des gardiens les plus chevronnés je n'hésita pas un seul instant. J'astiquais mon bouclier pour qu'il puisse refléter les rayons du soleil de l'Outre-Monde et je partis en quête de cette Cité d'Or. Moi, le Vieux vagabondant, à travers ces villes tristes, muettes, j'atterrissais dans un véritable tribunal, qui montait le ton au fil des jours.

Mais j'étais loin de savoir ce qui m'attendait.
Bien que cela fusse une expérience enrichissante et nouvelle, il faut comprendre que c'est difficile chaque jour d'hausser la voix pour se faire entendre.

Accueilli par LeDesenchanteur, une charmante gardienne, et Never le ptit ronchon qui m'en fit voir de toutes les couleurs, lors de la première journée, je gardais en tête qu'il fallait rester discret ici. Après tout n'était-ce pas ce que je savais faire de mieux, moi le vieillard sénile ?

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas ( du fameux proverbe ).
Les chaînes par contre en banque semblent impatientes.



Satyre

Jour III : Partie II

Shurgaal revérifia une dernière fois sa liste… Il ya avait passé une bonne heure, mais à force de recoupements, il avait enfin obtenu ce qu’il cherchait : une liste de trois noms, gravés sur un morceau de carton. Parmi eux se trouvaient celui de Satyre, un vieillard affable, au comportement plus qu’étrange, Benjymen, un ouvrier qui avait eu le malheur de sortir le premier jour et Phenix25, qui, tout en ne pouvant pas être exclu de la liste, n’avait pas tant d’arguments contre lui…
Il se leva, résolu à porter sa liste à la communauté.



Shurgaal, assis dans un coin, assistait à la discussion… Plus les minutes passaient plus les charges contre Satyre s’accumulaient. Le vieux avait été vu quittant la ville avec un chat, que personne n’avait jamais revu, et ses allers retours entre l’Outre Monde et la ville se succédaient à une cadence alarmante… Des remarques avaient également été faites à propos de son rationnement : inexistant. A cette idée, Shurgaal senti une poussée de colère monter en lui… Sa propre gorge le brulait depuis le matin… Tentant de l’ignorer, il reprit le fil de la conversation. Un autre expéditeur témoignait : il l’aurait vu abandonner des précieuses vis pour s’emparer d’un carton… Un murmure incrédule se répandit dans l’assistance. Certains gardiens ne cachaient pas leur colère.
Alors que Shurgaal sentait la situation dégénérer, l’ensemble de la réunion se mis d’accord sur l’attente d’explications de la part du concerné…

Observant le regard clairement dégouté de certains gardiens, Shurgaal pris conscience que la bonne ambiance des jours derniers avait été sérieusement amochée… Se maudissant, il prit le chemin de sa paillasse, un goût amer dans la bouche : Il n’aurait jamais du donner cette liste…

Dans un soupir, Shurgaal se rendit à l’atelier. Même si le purificateur avait été achevé dans la journée, le potager nécessitait à présent toute leur attention. Il saisit une planche et, dans un grognement, la fit basculer sur l’établi… Dommage que la scie soit toujours introuvable.


Bonne nuit...



Shurgaal

Jour III : Partie I

Malgré l’heure, Shurgaal était parfaitement réveillé. Environ dix minutes s’étaient écoulées depuis que les grincements de protestation de la muraille avaient cessé, mais il aurait parié sur bien plus… Allongé sur sa paillasse, frissonnant de froid, il guettait le réveil des expéditionnaires, auquel il avait bien l’intention de se joindre. Réveillé pour réveillé, autant en profiter, se dit-il, réprimant un bâillement.

Un ensemble de voix ensommeillées s’éleva de la banque, à quelques dizaines de mètres de là. A tâtons, Shurgaal s’empara de son bouclier, le fixa, et entreprit de slalomer entre les paillasses jusqu’au bâtiment… Longeant l’atelier, il arriva enfin à l’origine des voix, qui se faisaient maintenant joyeuses. Six gardiens étaient déjà présent et d’autres comme lui émergeaient des ténèbres pour les rejoindre. Le petit groupe était rassemblé autour de la petite console et des rires en montaient. Discrètement, Shurgaal demanda la raison de cette bonne humeur.

« Un éclaireur a encore passé la nuit dehors selon le dernier rapport, lui répondit un gardien, souriant. D’ailleurs ça a bien failli arriver à ICEBERG hier soir, acheva-t-il en pouffant. Un visage enjoué apparu à ses cotés et repris de plus belle : Ouais, il est rentré dans les derniers, limite en train d’écrire le gars… Il n’a pas vu le temps passer, d’après lui », conclut-il dans un éclat de rire, repris par le groupe entier.

Un sourire trop rare encore accroché aux lèvres, Shurgaal pénétra dans la banque et se saisit d’un Napolitain. C’était une bonne chose cette foutue console… La rivalité entre les trois villes donnait un sens à sa vie. Vie si vide jusqu’ici. Sa main passa machinalement devant une gourde mais il se retint. Il avait déjà eu le droit à sa propre ration hier. Il sorti sans s’attarder devant le petit groupe, plongé dans le traçage des expéditions, et pris la direction des portes. Ce n’était pas son boulot.
Appuyé contre la muraille, il fit un somme en attendant qu’un gardien l’emmène avec lui…


Debout face au désert plongé dans l’obscurité, Shurgaal fulminait. Personne n’avait daigné le réveiller ! Bien la peine de se lever si tôt…
La perspective d’une nouvelle journée de travail aux chantiers acheva de plomber son moral. Passant devant la muraille, il s’arrêta quelques instants pour l’observer. Récemment renforcée, contre l’avis général, elle les avait protégés une nuit de plus. Cela lui suffisait.

Le cœur un brin moins lourd, ses pas le conduisit à la banque pour une énième vérification des ressources. Il allait justement s’y engouffrer lorsque le relai radio situé près de la porte se mit à grésiller avec violence. Une voix vibrante de colère s’éleva dans le petit matin…

« Bon sang ! Il y a quelqu’un ? Qui est l’abruti qui gâche nos piles contre les putrides ? On a retrouvé des piles broyées un peu partout ! »

Timidement, Shurgaal s’empara du poste sous le regard perplexe de deux autres gardiens. L’une d’entre eux, nommée LeDesenchanteur pris la parole : « On est déjà au courant, d’autres expéditeurs ont déjà fait la remarque cette nuit. » Jetant un bref regard aux ouvriers présents elle continua : « Je pense qu’on peut exclure les ouvriers… »
Une autre voix jaillit soudainement de la radio…
« Que donnent les registres ?
« Strictement rien à première vue, répondit LeDesanchanteurles sourcils froncés. Qu’est-ce qu’on fait ? »

Alors que le silence s’abattait sur le petit comité, une idée germa dans l’esprit de Shurgaal : si les registres n’indiquaient rien, alors l’irresponsable devait déjà avoir l’arme à son arrivée en ville… Il fit part de sa réflexion aux autres qui acquiescèrent. Une nouvelle voix jaillit de la radio. Jeremius.

« Bonne déduction, il faut que vous épluchiez les registres pour voir ceux qui n’ont rien donné à la banque de leur paquetage… »

Un dénommé WindWideShut tenta bien de détendre l’atmosphère à l’aide d’un jeu de mot, mais personne ne daigna rire, et le petit groupe se dissous, à la recherche d’indices, ou d’un peu de sommeil, avant l’aube.



Shurgaal

J3, 23h51, l'heure du doute

La lune brillait depuis déjà quelques heures, tel l’œil d’un cyclope s’amusant de ce qu’était devenu notre monde.
C’était encore elle qui avait guidé les pas de Splata, Bucks et d’Iceberg pendant qu’ils rentraient d’expédition.
Ils étaient fourbus mais fiers de leurs trouvailles. Des vis, des écrous, des objets encombrants et lourds très utiles pour consolider les défenses de la ville. Et aussi des matériaux : des planches et de la ferraille.
Depuis l’aube de cette ville, les citoyens accordaient beaucoup d’importance à ces matériaux car un objet vital manquait encore à la survie. LA scie.
Le vieux semblait soucieux ce soir, assis sur sa paillasse, il écrivait. Encore…

Ce soir, je suis très loin de l’espoir du premier jour
Mais je veux encore y croire. Je pense à toi.
Où es-tu ? Que fais-tu ? Existons-nous encore pour toi ?
Je fixe cette étoile qui n’atteindra jamais la lune
Tu vois, comme elle j’attends la lumière
Comme elle, je me couche dans l’obscurité
Et je me souviens, je me souviens du premier jour
D’un faux départ et de l’arrivée de Deep en ville.
Il y a une éternité, un siècle, il y a deux jours.

Le vieux n’avait pas entendu Somberlord, ReineLamia et olympia24 approcher. De leurs voix divines, elles commencèrent à fredonner :
♫Lalala♪… ♪Lalalalalalalala♫… ♪Lalalalalalala♫…. ♫Lalalalalalala♪….

Le glaçon, le regard vide attrapa le PMV qu'il auprès de lui, se redressa et approcha l’objet oblongue de sa bouche, à la manière d’un micro. Puis d’une voix rendue rocailleuse par les journées à lutter contre le sable et pourtant aussi fluide que le sang d’un porc que l’on égorge, il continua :

♪On creusera, ♫où tu voudras, ♪quand tu voudras
♫Et on creusera encore, ♪quand les fouineurs seront morts♫
Toute la vie♫, sera pareille à ce matin♪
♪Sous le bouclier des gardiens. ♫
♪Lalalalalalalalalalalala♫… continuaient les déesses.

Ice n’en revenait pas, tout autour de lui les citoyens s’étaient rassemblés. Certains tenaient des lampes allumées qu’ils balançaient de gauche à droite dans une symphonie de lumière qui lui fit même oublier l’odieux gâchis de piles.

Les belles gardiennes reprirent :
♫Lalala♪… ♪Lalalalalalalala♫… ♪Lalalalalalala♫…. ♫Lalalalalalala♪….

Tu sais, je n’ai jamais été aussi heureux que ce midi-là
Nous avions notre ville, enfin une ville à nous
Il faisait chaud, il faisait chaud mais pas trop non plus
Une température proche des 26 degrés
Ici on l’appelle QI de Splata
C’est si bon de se moquer des autres
Deep dans sa toge rouge immaculée
Ressemblait à un fake de Stravingo
Et je me souviens, je me souviens très bien
De ce que je lui ai dit ce midi là
Il y a deux jours, il y a un siècle, il y a une éternité
♪On creusera, ♫où tu voudras, ♪quand tu voudras
♫Et on creusera encore, ♪quand les fouineurs seront morts♫
Toute la vie♫, sera pareille à ce matin♪
♪Sous le bouclier des gardiens. ♫

♪Lalalalalalalalalalalala♫… finit l'adorable chœur.

La foule était en liesse, le glaçon sentait même une sorte de fourmillement, fourmillement qu’il ne connaissait plus depuis déjà longtemps, surtout à cet endroit de son anatomie. Il s’ava…

- Oh ! Le vieux ! dit Bucks en secouant Iceberg.
- Hein ? Quoi ? émergea celui-ci.
- Il est 0:35 là, faut bouger.
Le glaçon sortait lentement du sommeil.
- Tu sais Bucks, je faisais un rêve. C’était magnifique. J’étais…
- C’est bon Ice. Arrête avec tes rêves. Tu m’inquiètes tu sais. Déjà, maintenant tu commences à dormir, si en plus tu rajoutes les rêves… Tu vieillis Ice, tu deviens un faible, finit Bucks en prenant le chemin de la porte.
Iceberg rassembla vivement ses affaires et courût à petites foulées vers Bucks, le regard inquiet.
- Bucks ! Bucks ! Tu le crois vraiment ça ?
Bucks se retourna vers son viel ami et lui adressa un sourire bienveillant.
- Mais non. Je plaisante Ice. T’inquiètes pas. Allez, on y va, finit-il.
- On va pas chercher Splata ? interrogea le vieux.
- J’y suis déjà allé, même à coups de lattes dans les côtes et le bide, pas moyen de le réveiller. Je t’avais bien dit qu’il avait trouvé des champignons hier. Il est encore défoncé ce petit con.
- Il n’est pas mort quand même ? s’inquièta Ice.
Bucks s’arrêta l’air songeur.
- Quelqu’un qui tousse et qui vomit après, il est vivant ? demanda-t-il.
- Ben… Normalement... Oui, répondit Ice.
Bucks reprit sa marche arborant un sourire rassuré.
- Il est vivant alors, conclue-t-il.



ICEBERG

J2 Le réveil

- Après l’assaut qu’il a dit. Rendez-vous après l’assaut. Mon cul oui rendez-vous après l’assaut !
Ice fulminait tout en creusant autour de lui en mode Caterpillar. Déjà 9 heures qu’il était là et toujours aucun Splata à l’horizon.
- Qu’est-ce qu’il va me trouver comme excuses foireuses cette fois ? Qu’il s’est fait serrer par 20 zombies ? Qu’il était occupé sur les chantiers ? Putain ça va chier des casques quand je vais foutre la pogne sur ce petit con ! hurla-t-il au désert.
C’est alors qu’un reflet à l’horizon attira le regard bleu glacé du vieux. Comme si les rayons du soleil s’amusaient à faire clignoter un objet métallique au gré de son balancement à la manière des gyrophares d’une ambulance.
Oui, c’était bien ça. Le jeunot arrivait. Ice sourit. Un sourire que personne ne connaissait, ou plutôt, que personne n’avait eu l’occasion de décrire après l’avoir vu.
Splata s’arrêta à quelques mètres du vieux.
- Salut Ice. Désolé man, j’suis un peu en retard. Allez ! On s’y met là ! dit Splata.
- Tu es… un peu en retard ? C’est bien ce que tu viens de dire hein ? Un peu en retard ? grinça Ice entre ses dents serrées.
- Ouais ! Bon désolé Ice, problème de réveil et tout. Mais bon, c’est un peu ta faute aussi hein ! balbutia Splata.
-C’est…un peu ma faute ? C’est ce que tu viens de dire aussi ça ? reprit Ice qui commençait à arborer à nouveau un étrange sourire.
- Ben oui, reprit Splata. Moi j’ai réglé le réveil. 0 :30 et tout ! Et puis avant de pieuter, comme t’as dit d’économiser les piles, ben j’ai pensé à retirer celle du réveil. Résultat ? Walou ! Même pas sonné cette daube ! Je suis venu dès que j’ai émergé je t’assure.
Le vieux attrapa son bouclier à deux mains et sourit à Splata.
-Bon, t’es pas faché, c’est cool man, reprit ce dernier.
Puis, lentement, le glaçon souleva le bouclier par-dessus sa tête et se rua sur Splata en hurlant.
- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !
Splata fit aussitôt volte-face et se mit à courir à son tour.
- Je déconne Ice ! C’est une blague le réveil ! Une blague merde !
- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !
- Mais arrête bordel, je regrette à fond là.
Splata voyant le vieux se rapprocher dangereusement de lui accéléra sa course.
-Pense à ta tension, ton cœur ! Tu veux pas caner en plein désert quand même ?
- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !



ICEBERG

vendredi 8 janvier 2010

Jour 2

Voila, première nuit de passé, après un deuxième jump.

Nos gardiens sont bien motivés et nous le montre bien, en effet en 12 heures ils ont rattrapé le retard.Il ,'est pas sans compter l'acharnement de zomber pour motiver les troupes pour les expés. Et sur les idées pour notre stratégie.

Chacun dans son coin, comme des gamins punies après avoir fait une boulette. Boulette? tient la première c'est passé hier par moi même d'ailleurs. Halala on peut pas y échapper. Bon heureusement grâce au dévouement des collègues tout c'est arrangé, l'un sauve un qui sauve l'autre ensuite, et hop ni vu ni connu.

Bon par la suite faudra penser a prévoir des laisses histoire de perdre personnes, en parlant de ça je pense que certain devrait avoir une muselière aussi, pas parce qu'il parle trop ou parce qu'il grogne, mais par rapport à leurs propos, j'en connais un à qui ça ferrai plaisir d'être muselé ^^ je donnerai pas de nom mais si en plus on pouvait le fouetter, j'imagine pas l'effet que ça lui ferai. Bon déjà avec sa poutre il est bien servi car comme on dit on est jamais mieux servi que par soit même, mais un coup de main de temps en temps, enfin si c'était que un coup de main, ne fait pas de mal.

"- Allez tous sur SPLATA !! poutre en main et bouclier a terre."

Je l'imagine bien en imperméable, a la colombo, avec le cigare en prime, se baladant juste avec l'imper bien sur, devant les tentes des demoiselles, balançant sa poutre de droite a gauche.

Certaines personnes aillant leur tente ouverte, n'est ce pas reien, serait ravis de lui proposer un verre, qu'il accepterai avec plaisir et plus.

Bon changeons de sujet, un avis de recherche a était émis, nous sommes en effet a la recherche de Lassie notre chère chienne adoré, pas meilleur mascotte avec les zigotos qui traîne dans le coin, va comprendre . Si quelqu'un la trouve évitez de la remettre a notre cher ami, vous suivez?^^

Ils se fait faim, nos chefs sont en pleine construction du totem affamé, miam miam. A quand les bons petits plats??

Pour nos soirée de beuverie je vous invite à allez faire un tour du coté de la taverne, un beau barman sera ravis de vous servir une bonne shop de bière moisie ou un vieux DLM, a vous de voir. Dsl pour ceux qui ne boivent pas mais on ne sert que des boissons non contrôlés.

Sur ce bonne bourre et a demain...



valkiry14

J1 Divine visite (3)

Bucks se tenait debout les mains sur les hanches. Onze heures à creuser le sable avec son bouclier d’abord à l’aveuglette, puis plus précisément à mesure que le soleil prenait sa place, avait éreinté sa pauvre carcasse de canard.
- Est-ce toi Bucks ? entendit-il ?
Il se retourna vivement. Devant lui se tenait un homme étrange. Il était vêtu d’une large toge rouge vif sur les plis de laquelle apparaissaient au gré du vent d’étranges outils entremêlés.
Bucks crut reconnaître un marteau et une sorte de coupe-coupe que l’on aurait tordu.
- Qui êtes-vous ? demanda le canard.
- Je suis ce qui t’entoure. Je suis ce que tu es. Je suis ceux que tu hais aussi. Je suis le début, je suis la fin… répondit l’homme.
Bucks commençait à regretter d’être sorti seul. L’homme ne lui paraissait pas très clair. Il devait se l’avouer et cela lui était désagréable que cette apparition l’effrayait plus que de raison. Le fait que de temps à autre il avait l’impression de voir à travers l’homme n’étant pas pour le rassurer.
- Et tu me veux quoi ? dit-il d’un air bravache.
- Tu dois partir Bucks. Ce monde est imparfait, un bien meilleur t’attend. Ailleurs, reprit l’homme en lui tendant une curieuse pastille.
- Ah ! J’y suis ! T’es un de ces branleurs de capuche qui vient foutre la zone chez nous. Ben attend, tu vas pas être venu voir tonton Bucks pour rien toi.
Il se retourna pour saisir son bouclier mais constata qu’il avait disparu. Il se retourna et se retrouva nez à nez avec… avec cette créature. Merde ! pensa-t-il, comment a-t-il pu avancer si vite ? Si vite et sans..., son sang sembla se figer, laisser la moindre trace dans le sable…
- Il y a longtemps que l’on se connait Bucks, continua l’entité. Crois –moi, prend cette pastille, tu verras qu’une nouvelle vallée bien plus vaste que celle-ci t’attend déjà.
Bucks ne pouvait détourner ses yeux de ceux de la créature. Il vit son bras se lever, sa main s’ouvrir pour recevoir la pastille bicolore. Puis sa bouche s’ouvrit et il vit sa main approcher et déposer la mort entre ses mâchoires.
- Bibip ! Bibip ! Mon digipad ! réalisa Deep.
Il sortit l’antique appareil de son sac, pianota quelques instants avant d’afficher un grand sourire. C’est bon, les autres ont trouvé mon cadeau dans la banque. J’en aurai pas supporté 37 de plus là, se réjouit-il.



ICEBERG

J1 Divine visite (2)

Zombeur venait de déterrer une poignée de vis et d’écrous. Il était ravi de sa trouvaille et s’amusait des reflets ambrés que le soleil portait sur elle. Il faisait passer vis et écrous d’une main à l’autre en remerciant la chance de lui offrir ce beau cadeau.
C’est alors qu’il vit apparaître, à seulement quelques mètres de lui une forme éthérée. C’est quand celle-ci prit plus de consistance et d’épaisseur que zombeur comprit.
Aussitôt il s’agenouilla.
-Seigneur Deep, dit-il. Que ton nom raisonne jusqu’aux lointaines vallées de DinoRPG, qu’il soit synonyme de terreur sur Croquemonster, que le simple fait de l’écrire compte triple sur Popotamo, que le fait de le lire soit la plus belle récompense sur Kadokado, que…
Deepnight arrêta la logorrhée de Zombeur sèchement.
-Silence !
-zombeur se tut et baissa son regard devant son maître. Il ne put s’empêcher de désirer les superbes tongs rouge vif siglées MT qu’il contemplait. Il se promit une journée sans eau supplémentaire pour expier cette pensée impure.
-Bon, je vais faire vite. Tu dois mourir. Alors mange ça, intima Deepnight, tout en tendant à zombeur une curieuse pastille.
-Mais, c’est du cyanure, oh ! grand Deep. Qu’ai-je donc fait ? Pourquoi moi ? dit zombeur. Je suis un joueur honnête, j’aime les choses organisées, les maps bien praffées, les expés planifiées, les joueurs attentionnés, les…
-Mais mange ! C’est tout ! l’interrompit Deep. J’ai prévu une autre destinée pour toi. Tu vaux tellement mieux que ce ramassis de glands qui t’accompagne. Avale le cyanure.
Zombeur ne savait que faire. Il avait pêché certaines fois c’est vrai, il se souvenait encore de cette écrit qu’il avait jalousement gardé il y 5 mois et de cette nourriture qu’il avait prise juste pour fermer les portes et échapper à sa destinée la ville précédente. Les faiblesses doivent se payer un jour ou l’autre regrettait-il.
- Ne me ferais-tu pas confiance ? interrogea Deep d’une voix martiale.
Zombeur se redressa, avança vers son idole, prit le cyanure et l’avala.
-Mer…, commença-t-il.
Et ben quand même. Dire que j’en ai encore 38 à me coltiner, j’suis pas couché moi. Bon, au suivant, pensa Deep en consultant sa liste. Bucks, 10.4. Go !



ICEBERG

J1 Divine visite (1)

Une fois de plus son odorat ne l’avait pas trompé. Il avait su dénicher cette plante si chère à son cœur. Les rayons du soleil l’avait fait sécher sur pieds, mais au moins c’était garanti 100% bio.
Après avoir déposé une fleur sur le rocher accolé à la plante, Splata sorti de son sac la vieille Bible qu’il avait trouvé dans un hôtel abandonné il y a déjà quelques vies. Il se mit à déchirer minutieusement le bord d’une des pages en évitant soigneusement de rogner sur le texte écrit dessus. Pas tant par respect pour le texte en question à vrai dire, plutôt par respect pour le goût. Un spliff qui sentait l’encre, ça ne le faisait pas.
Et c’est juste quand il venait de finir son chantier du jour qu’une voix retentit :
- Est-ce toi Splata ?
Le jeunot se retourna, la main portant le vice cachée dans son dos.
- Euh… C’est pour ?
- Est-ce toi Splata ? reprit l’homme en face de lui.
- Oui… Enfin, ça dépend man. T’es qui toi ?
Splata regardait l’étrange personnage qui lui faisait face. Son accoutrement lui rappelait la tenue de fête de son pote Agenu. Celle qu’il portait quand il allait faire la diète au pays des graines.
- Je suis la parole de Deep ! répondit l’étranger en haussant la voix.
- Quoi ? La parole d’Oedipe ? T’es un baltringue de psy ? C’est ça man ? interrogea Splata.
L’étranger paru décontenancé, néanmoins, il reprit :
- Il faut quitter cette vallée Splata, une bien meilleure t’attend. Rassure-toi, c’est un plan de Deep.
Splata écarquilla les yeux.
-Euh… Ecoute man… Total respect et tout hein ! Mais… Un plan de DP ? T’es pas en train de me proposer une partie de boules là ?
Ce fut autour de l’inconnu d’écarquiller les yeux.
- Parce que bon, reprit Splata, moi tu sais, une poule de temps en temps, au besoin ma main, enfin, mes mains plutôt et c’est tranquille. Cherche un autre mec OK ?
Les veines du cou de l’individu commencèrent à gonfler et cela sans aucun apport poppersien. Il hurla :
- Mais t’es con ou quoi merde ? Je suis Deep ! DeepNight ! C’est mon jeu ! Je t’ai fais renaître sur une mauvaise carte, alors tu bouffes ça et tu pars ailleurs ! C’est clair ça ? ajouta-t-il en tendant une pilule à Splata.
-C’est quoi ça ? interrogea le rebelle l’air méfiant.
Deep réfléchit un instant et répondit :
- C’est un nouveau MSE, tu vas adorer. Man.
- Sérieux ! exulta Splata, tellement excité qu’il en laissa tomber son ouvrage.
- Oui man ! Sérieux ! reprit Deep.
Splata prit la pilule que lui tendait son nouvel ami et la croqua avec…
J’aurais jamais dû faire ce corps de métier… Que des bourrins. Il faudra que j’en parle à la prochaine réunion de la MT, se dit Deep. Puis il sortit une liste de son sac.
- Bon, maintenant zombeur, ça devrait mieux se passer, il semble avoir quelques neurones celui là. Go 8.3 !

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Deepnight a décidé de faire un picto pour les vainqueurs du CDH, mais bon, il n'a que peu de temps donc il a été au plus vite : picto gardiens et basta. Cette info est privée, merci de ne pas la divulguer.



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